Un constat: 30 ans après Vatican II, beaucoup reste à faire pour que le peuple chrétien entre vraiment dans ce qu’a voulu le Concile en passant de l’ "extrême-Onction" à l’ "Onction des malades".
On connaît par l’intelligence, on connaît par le cœur. Mais l’être humain connaît aussi par les sens. En tout cas, le Dieu de Jésus-Christ, pour se faire connaître, a pris les chemins de la sensibilité. Et il continue: par des gestes, des paroles, par une onction d’huile – comme c’est le cas dans le sacrements des malades – notre Dieu se donne à connaître: "dans de l’éphémère, l’éternité de Dieu nous rejoint", comme le dit si bien Philippe Vermeersch, le théologien de Tournai invité pour cette rencontre de formation pour prêtres, centrée sur l’onction des malades.